Quel est le salaire moyen d’une Aide-soignante ?
La rémunération d’une aide-soignante dépend de son niveau d’expérience et de son grade. Il existe diverses primes et le plus souvent, lorsque les aides-soignantes travaillent la nuit cela leur donne droit à une augmentation du salaire mensuel de base.
Le salaire moyen d’une aide-soignante
Si vous envisagez de faire ce métier, sachez que le salaire aide soignante moyen de départ dans le secteur hospitalier public est d’environ 1 700 euros par mois. Ce niveau de rémunération peut passer à 2 200 euros en fin de carrière. Au fur et à mesure de votre progression, vous aurez droit à diverses primes.
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Ainsi, avec 1700 euros bruts comme salaire mensuel en début de carrière, une aide-soignante peut gagner environ 1350 euros nets par mois (une fois les impôts déduits).
Depuis 2017, une réforme est venue modifier le parcours professionnel des salariés ainsi que leur rémunération. Il s’agit du protocole PPCR, aussi appelé PPCR pour « parcours professionnel », dont l’objectif est de réorganiser les carrières des fonctionnaires de catégorie C, à savoir :
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- la création trois nouveaux échelons salariaux (C1, C2 et C3),
- une seule cadence d’évolution (en termes de durée) pour gravir les échelons,
- l’ajout de deux à trois nouveaux grades par cadre d’emploi,
- et le reclassement des salariés concernés, en tenant compte de leurs expériences antérieures.
Le grade d’un aide-soignant est déterminant pour la fixation de son salaire. Autrefois (avant 2017), il y avait trois niveaux de grade pour les aides-soignantes ; actuellement, il n’y en a plus que deux : le grade supérieur C2 et le grade exceptionnel C3.
La majoration du salaire et les primes que reçoivent les aides-soignantes
Le travail d’un aide-soignant étant exigeant, notamment en raison des horaires irréguliers (horaires de nuit surtout), cela donne lieu à un salaire plus élevé. Chaque heure passée à travailler la nuit donne 10 % de plus par rapport au salaire mensuel de base.
En dehors de cette majoration, les aides-soignantes bénéficient d’autres primes telles que :
- la prime forfaitaire mensuelle,
- la prime de sujétion,
- et la NBI (Nouvelle Bonification indiciaire).
Les aides-soignantes peuvent bénéficier d’une prime forfaitaire mensuelle de 15,24 euros nets par mois. De plus, lorsqu’elles ont suivi une formation spécialisée, ces dernières peuvent recevoir une prime supplémentaire pouvant atteindre 90 euros.
La prime de sujétion est l’équivalent de la prime de risque. Elle est versée aux aides-soignantes afin de prendre en compte les risques qu’elles encourent dans le cadre de leur travail. Cette prime sert donc d’indemnisation, de la même manière qu’une « prime de risque » est versée dans d’autres professions.
Elle s’élève à 10 % du salaire brut (entre 130 et 160 euros) et n’est pas systématiquement reversée aux aides-soignantes. En effet, cette prime n’est versée que lorsque le directeur de l’hôpital la demande au conseil d’administration. Elle est également imposable et est prise en compte dans le calcul de la pension de base.
Enfin, il y a aussi la NBI (Nouvelle Bonification indiciaire mensuelle). Il s’agit d’une prime que les aides-soignantes reçoivent en fonction des missions qu’ils effectuent au quotidien. Elle consiste en une augmentation mensuelle des points d’indice (de 10 à 13) pour ceux qui travaillent auprès des personnes âgées dans les unités de soins de longue durée. Cette prime concerne également les aides-soignantes qui pratiquent l’hygiène corporelle et les préparations d’autopsie.