Comment savoir si on fait un mini AVC ?
Le taux de mortalité lié à l’AVC est en nette augmentation ces dernières années. Environ 150.000 personnes en souffrent tous les ans en France. Qu’est-ce que l’AVC et comment le prévenir ou traiter les signes avant-coureurs ? Comment distinguer un AIT d’un AVC ?
Plan de l'article
Les signes annonciateurs
Les lèvres asymétriques, les pertes musculaires d’une partie du corps ou de la figure, l’inconfort dans l’élocution, etc. Souvent, les symptômes d’un mini AVC ne sont pas difficiles à distinguer. Par contre, il se peut que la crise ne soit précédée par aucun signe, ce qu’on appelle communément AVC silencieux.
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Définition et types d’AVC
Le terme médical à trois lettres AVC désigne l’Accident Vasculaire Cérébrale, dû à l’arrêt de la circulation du sang dans le cerveau ou l’inverse. Les AVC ischémiques sont les plus courants. Ils sont provoqués par une obstruction d’une artère cérébrale d’un caillot de sang ou par de l’athérosclérose causé par le cholestérol élevé dans le sang. Dans certains cas, les cellules du cerveau ne reçoivent plus d’oxygène et de nutriments présents dans le sang entraînant instantanément un infarctus cérébral. Les AVC hémorragiques quant à eux, sont plus rares. Ils sont engendrés par la rupture d’une artère dans le cerveau causant une hémorragie cérébrale. Ils sont souvent dus à de l’hypertension artérielle. Dans ces conditions, il faudra contacter un professionnel.
AVC silencieux
Généralement, l’AVC produit des signes spécifiques, qui apparaissent de façon brutale et brusque. La victime va avoir des difformités du visage et une perte musculaire d’une partie du corps. Il pourra souffrir de perte ou de difficultés à parler. Par ailleurs, dans le cas d’une attaque ‘’silencieuse’’ il n’y a aucun signe précurseur. D’autres manifestations doivent toutefois susciter la prudence. Il peut s’agir de la réduction de la mobilité, des perturbations de la vue, des troubles sensitifs et l’aliénation du langage. Face à ce type de signes, il est vivement indiqué de faire appel aux services d’urgence. Il peut avoir des conséquences dévastatrices sur le cerveau, et accroître le risque d’un AVC.
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AIT et AVC silencieux
L’AIT ou Accident Ischémique Transitoire a des signes identiques à ceux de l’AVC. On fait référence à l’AIT ou mini AVC quand les signes disparaissent vite et naturellement. Ils sont moins visibles et plus courts. Le caillot dans l’artère n’est pas permanent et n’entraîne pas de lésion cérébrale. Pourtant dans 15 % des cas, l’AIT survient avant un AVC. De ce fait, il est vital de prendre ces signes au sérieux et de recourir tout de suite aux services d’urgences. Après avoir déterminé la cause de l’AIT, le traitant pourra prescrire une cure adaptée afin de réduire les risques d’AVC plus sévères dans les jours avenir.
La Prévention
Les éléments déclencheurs d’un AVC sont multiples et variés : hypertension artérielle, diabète, fibrillation auriculaire, tabagisme, cholestérol, obésité, sédentarité, alcool, etc. D’autres sont liés à l’âge ou à la génétique familiale. En agissant sur des aspects hygiéno-diététiques, il est possible d’optimiser la résistance de l’organisme. Pour réduire les risques d’un AVC silencieux arrêtez de fumer, nourrissez-vous sainement, pratiquez du sport, baissez votre taux de cholestérol et surveillez votre poids.
Les traitements possibles après un mini AVC
Malgré les efforts pour prévenir un mini AVC, vous devez consulter rapidement un médecin. Les traitements possibles après un mini AVC peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente de l’attaque.
Si la cause de votre petit AVC est une artère bloquée, le traitement peut consister en une intervention chirurgicale pour retirer le caillot sanguin responsable du blocage. Cela peut se faire par une endartériectomie carotidienne, qui consiste à retirer la partie obstruée d’une artère dans le cou, ou par angioplastie avec pose d’un stent.
Si votre petite attaque cérébrale a été causée par des niveaux élevés de cholestérol ou d’autres conditions médicales telles que l’hypertension artérielle ou le diabète, votre médecin peut recommander des médicaments pour aider à contrôler ces facteurs de risque. Il faut aussi penser aux traitements anticoagulants comme l’aspirine qui peuvent aider à réduire les risques d’un nouvel épisode.
La récupération après un mini-AVC peut aussi nécessiter une thérapie physique et/ou orthophonique afin d’améliorer la force musculaire et retrouver ses capacités langagières normales si elles ont été altérées lors de l’AVC.
C’est pourquoi lorsqu’on suspecte avoir fait un mini-AVC, vous devez vous rendre le plus rapidement possible aux urgences afin de bénéficier d’un traitement adapté et ainsi réduire les risques de séquelles. Le temps est un facteur important pour la prise en charge de cette pathologie.
Comment réduire les risques de récidive après un AIT ou un AVC
Après avoir subi un mini-AVC, vous devez prendre des mesures pour réduire les risques de récidive. Les personnes qui ont déjà eu une attaque ischémique transitoire (AIT) ou un AVC sont plus susceptibles d’en avoir à nouveau dans le futur.
La première étape pour prévenir une nouvelle crise est de suivre le traitement prescrit par votre médecin afin de traiter la cause sous-jacente et contrôler les facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète et le cholestérol élevé. Il est aussi recommandé d’adopter un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, ainsi qu’une activité physique régulière adaptée aux capacités individuelles.
• Arrêter complètement la consommation du tabac
• Limiter sa consommation d’alcool
• Prendre correctement son traitement médicamenteux
• Suivre strictement ses rendez-vous médicaux
Certains facteurs génétiques ne peuvent pas être modifiés, mais il faut être vigilant si on a des antécédents familiaux liés aux maladies cardiovasculaires telles que l’AVC.
Bilan :
Faire attention à ces petits gestes quotidiens peut permettre d’éviter une rechute. Un suivi médical régulier est aussi important pour évaluer les risques de récidive et ajuster le traitement en conséquence. En adoptant un mode de vie sain, il est possible de prévenir la récurrence d’un AIT ou d’un AVC et ainsi protéger son cerveau.